MOT D'ACCUEIL DU CHEF DE CORPSChers nouveaux arrivants, Vous trouverez sur ce site toutes les informations actualisées qui vous permettront de préparer au mieux votre mission de longue durée en complément du stage que vous aurez suivi à l’EMSOME : demande de logement, scolarité, présentation de La Réunion ainsi que des informations pratiques. Nos équipes se préparent à vous accueillir au mieux afin de faciliter votre prise de fonction tout en assurant une bonne installation de vos familles. Aussi, je vous invite d’ores et déjà à prendre contact avec vos parrains et avec vos prédécesseurs. Ils se rendront disponibles pour vous conseiller dans vos démarches et dans la préparation de votre déménagement. Demain, vous allez intégrer au RSMA de La Réunion une nouvelle famille, riche de ses diversités, réunie autour de valeurs communes : cohésion, solidarité, travail, exemplarité.
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Les missions du régiment recruter, former, insérer, sont entièrement tournées vers les jeunes réunionnais(es) qui comptent sur nous. Ils sont notre raison d’être ici et la gratification de leur réussite est immédiate. Cet enjeu est majeur pour l’avenir de La Réunion et le défi est quotidien.
Cette mission est exigeante, intense, et nécessite de l’ouverture d’esprit. En effet, les volumes du RSMA-R sont importants puisqu’il compte dans ses rangs en permanence près de 1350 personnes dont 240 cadres civils et militaires, pour encadrer les jeunes volontaires stagiaires ou techniciens, tout en assurant leur soutien.
Les familles doivent être préparées à l’environnement particulier de l’outremer et pouvoir bénéficier des meilleures conditions pour bien vivre un séjour qui sera riche de découvertes et d’activités. Je vous invité donc à préparer sérieusement et sereinement cette nouvelle expérience, dès maintenant, en profitant des différents stages d’acculturation qui vous sont proposés. Je peux vous assurer que nous serons présents à vos côtés pour vous accompagner dans vos démarches et réussir votre installation : hébergement de qualité, clubs sportifs, activités de cohésion régulières et rencontres si le contexte sanitaire le permet.
La vie régimentaire sera rythmée d’activités et je compte sur vous tous pour que vous vous sentiez bien dans cette nouvelle famille.
Et au nom de Dieu, vive la coloniale !
INFO PRATIQUE
- « L’île de la Réunion »
A environ 800 km à l'est de Madagascar, 220 km au sud-ouest de l'île Maurice et à plus de 2 000 km des côtes africaines, l’île de La Réunion est la plus grande des îles de l'archipel des Mascareignes dans le sud-ouest de l'océan Indien.
Département français d'outre-mer depuis 1946 et région depuis 1973, c'est une véritable montagne dans la mer dont les côtes peu découpées plongent directement à 4 000 mètres de profondeur. Depuis le plancher océanique, la Réunion constitue un système volcanique de 7 km de haut et de 220 km de diamètre. Seule une petite partie est émergée de l'ordre de 1/30ème du volume.
L'île de la Réunion est constituée de 24 communes pour 2 512 km2, 706 300 habitants (1999) avec pour chef-lieu Saint-Denis, ville située au nord de l'île.
GÉOGRAPHIE
L'île compte deux grandes zones montagneuses volcaniques.
La première couvre les deux tiers du nord, avec comme point culminant le piton des Neiges : 3 070,50 m. L’effondrement de ses contreforts et l’érosion ont formé trois cirques au relief impressionnant : Salazie, Mafate et Cilaos. Leurs parois forment par endroit des falaises de plus de 1 000 mètres de hauteur. Ces cirques sont entaillés par un important réseau hydrographique dont les eaux rejoignent la mer en creusant de profondes gorges prolongées par des cônes de déjection.
La seconde, moins élevée, occupe la partie sud-est de l'île, avec comme point culminant le piton de la Fournaise : 2 631 m d'altitude, volcan de type hawaiien. Ce massif est formé de trois caldeiras emboîtées. Le volcanisme du piton de la fournaise est de type effusif, s'exprimant sous forme de coulées qui se déversent le plus souvent par des fissures latérales et qui peuvent s'étendre jusqu'à la mer.
Les hautes plaines s'étendent entre ces deux zones montagneuses : la plaine des Cafres, des Palmistes, des remparts. L'île est bordée par une frange côtière de largeur variable.
UNE ÎLE EN CRÉATION
Née il y a plu de trois million d'années, l'île n'a pas fini son évolution et vit au rythme de ses éruptions volcaniques.
Les coulées de lave atteignent parfois la mer agrandissant alors l'île de quelques hectares. Une fois la lave refroidie, vous assisterez à la naissance de la végétation et de la forêt tropicale. Il faut plusieurs années pour qu'apparaissent quelques mousses sensibles à l'humidité, "le lichen". Ces derniers n'ont ni tiges, ni feuilles, ni racines et pourtant ce sont bien des végétaux. Ils s'accrochent à la lave à l'aide de petits crampons. En mourant, ils vont laisser des débris organiques sur lesquels se nourriront les fougères. Les feuilles de ces fougères vont alors créer la matière organique suffisante pour permette l'implantation des graines venant d'Afrique, d'Asie et apportées par les oiseaux, le vent le courant marin... Les arbres et les arbustes s'adaptent à ce nouvel écosystème.
C'est ainsi que 60 % de la flore indigène de l'île est constituée de plantes qui n'existent qu'à la Réunion ou dans les Mascareignes. On estime donc à 160, les espèces de plantes à fleurs endémiques de la Réunion donc uniques au monde. Le maintien de la biodiversité en fait une des îles les mieux préservées au monde.
RELIGIONS
La Réunion est multicultuelle : catholique - tamoul - musulman - boudhiste - taoiste ... C'est une ile de tolérance.
Sur l’île, églises, temples hindous, mosquées et pagodes se côtoient en toute quiétude. La foi catholique, majoritaire, imprègne profondément l’atmosphère de l’île, même si les pèlerinages catholiques et processions hindoues se croisent.
Le Catholicisme
Religion des colons, le catholicisme fût imposée aux esclaves africains et migrants indiens. Ces conversions ont provoqué une double appartenance religieuse dans ces communautés. Aujourd’hui, c'est la religion dominante, même si les traditions païennes se mêlent souvent aux rites chrétiens.
L’Hindouisme ou religion Tamoule
Seconde religion sur l’île, arrivée avec les engagés indiens et tamouls, venus travailler dans les plantations de canne à sucre. Leurs descendants restent indifféremment appelés « Malbars ».
L’Islam
L’immigration d’artisans et commerçants indiens-musulmans, connus sous le nom de « Zarab », date du XIXème siècle. Ils réussissent leur intégration par l’économie. L’Islam sunnite est majoritaire sur l’île. La première mosquée fût édifiée à Saint-Denis, et aujourd’hui environ 12 communes en ont une.
Le Bouddhisme
Philosophie orientale qui se base essentiellement sur les enseignements délivrés par Bouddha. Arrivé avec les chinois au XIXème siècle, car les agriculteurs de l’île pour renforcer leur main d’œuvre, n’hésitaient pas à aller chercher des chinois, qui sont reconnus pour leur grande capacité à travailler la terre.
CLIMAT ET CYCLONES
La Réunion est une île tropicale dont le caractère montagneux, 40 % de sa superficie se trouve au-dessus de 1 000 mètres d’altitude, engendre de forts contrastes de température et de pluviométrie.
On distingue deux saisons :
- De mai à octobre : la saison hivernale, l'hiver austral, de 18 °C à 25 °C sur les côtes.
- De novembre à avril : l'été austral, chaud, pluvieux et cyclonique, de 25 °C à 32 °C sur les côtes.
L'île se divise en trois grandes zones climatiques : la côte ouest "sous le vent" sèche et chaude, la côte est "au vent" avec vent et pluies abondantes, et les hauts de l'île avec des températures plus fraîches, et un ensoleillement qui se limite généralement au matin.
L'île de la Réunion détient des records de précipitations. L’importance des pluies cycloniques et le relief élevé de l’île permettent à La Réunion d’enregistrer un certain nombre de records mondiaux de précipitations : il tombe en moyenne plus de 12 mètres d’eau par an sur le massif du piton de la Fournaise. Paradoxalement, toute la partie ouest de l’île manque cruellement d’eau et doit faire face à des sécheresses régulières.
En raison des eaux chaudes tropicales et lors de certaines conditions thermiques, géographiques et météorologiques, l’île de la Réunion peut subir la présence de cyclones tropicaux.
En cas de menace cyclonique, le préfet déclenche les alertes prévues au plan de secours spécialisé « Cyclones » (PSS Cyclones) afin d’avertir en temps utile la population. Ce système d’alerte a permis de faire chuter considérablement le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts provoqués par un cyclone. Le plan prévoit deux niveaux d’alerte, l’alerte orange et l’alerte rouge, précédés d’une phase de vigilance et éventuellement suivis d’une phase de prudence.
La pré-alerte cyclonique :
Il s’agit d’une mise en garde contre le péril cyclonique. Une perturbation cyclonique évolue dans la zone ; elle présente une menace pour La Réunion sans pour autant qu’un délai puisse être indiqué de façon précise ;
Alerte orange :
La menace se précise. Il peut y avoir danger pour l’île dans les 24 heures. Les établissements scolaires et les crèches ferment mais la vie économique continue ;
Alerte rouge :
Elle indique que le danger cyclonique est imminent ; le cyclone ou la tempête affectera l’île ou sa périphérie immédiate dans les heures qui suivent. En alerte rouge, toute circulation est formellement interdite et il est interdit de sortir de chez soi. La population dispose d’un préavis de 3 heures pour se mettre à l’abri et prendre toutes mesures propres à assurer sa sécurité et celle de ses proches ;
La phase de sauvegarde :
La menace cyclonique est écartée mais des dangers demeurent suite au passage du phénomène (réseau routier totalement ou partiellement impraticable, arbres arrachés, fils électriques à terre, radiers submergés, éboulements, etc.). Tous les établissements scolaires et les crèches restent fermés. La circulation peut être partiellement ou totalement interdite.
En cas de risque de vents forts non « cycloniques » (entre 100 et 150 km/h en pointes), associés au passage au loin d’un cyclone ou d’une tempête ne justifiant donc pas l’activation du plan « Cyclones », mais pouvant avoir des conséquences néfastes sur tout ou partie de l’île, c’est le plan « Évènements Météorologiques Dangereux » (EMD) qui s’applique. Météo-France diffuse alors des bulletins de vigilance « vents forts », assortis de conseils de comportement permettant l’information de la population. En cas de désordres importants, le préfet peut en déclencher la phase de sauvegarde dont l’objectif est d’organiser les secours aux populations.
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